Sauveur ou messager ?

sauveur

Aujourd’hui, j’ai envie de lancer une nouvelle série de publications où je partage avec vous des citations que j’ai trouvé inspirantes.

Alors pour ce premier message, je partage cette phrase venant d’une très belle personne avec qui j’ai eu l’occasion de discuter. (Yanice, si tu passes par là  )

« Je ne suis pas un sauveur, je suis un messager chargé de vous dire que c’est possible. »

J’ai aimé ce message qui pour moi se veut être à la fois une invitation à la vulnérabilité et un engagement vis-à-vis de sa vraie mission.

La posture de sauveur est problématique car sa vision est beaucoup trop large. Le sauveur aimerait pouvoir tout réaliser, tout améliorer, tout résoudre, tout transformer. Son ambition est grande, ses intentions sont louables mais ses projets sont irréalistes. Il supporte beaucoup, beaucoup trop pour son équilibre. Il va à la limite de ce qu’il peut tolérer parce qu’il se dit suffisamment fort. Sauf, que tout cela finit par l’épuiser et il n’est finalement pas beaucoup plus avancé qu’au départ.

La posture du messager est bien meilleure pour la santé. Le messager est conscient de ses limites car il accepte d’être vulnérable. Il peut donc maintenir son énergie, la canaliser et la mettre au service de son message. Je dis bien SON message, c’est à dire celui qui lui correspond, celui qui provient de sa vie et de son expérience, celui que lui dicte son cœur, celui qu’il porte jusque dans les tripes.

Ce n’est pas un message lambda, c’est le message d’une vie. Et si chacun a une vie, c’est que chacun a un message, chacun a un rôle à jouer sinon à quoi bon vivre ?


Exercice à faire :

Alors, qu’as-tu reçu que tu ne transmets pas encore ? Qu’as-tu aimé, vécu, compris, ressenti, vu, entendu que tu ne partages pas encore ? Il n’y a pas d’expérience inutile alors n’aie crainte.

With LauuV’…

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