Je n’échoue pas, je suis en phase de test.

échec phase de test
Et un plantage, un…

[La preuve, j’ai écrit ce message en entier une première fois et il s’est effacé. Tchip. Du coup, je recommence. Ma petite voix intérieure m’a dit « Si tu as pu le créer une fois, tu peux le recréer à l’infini. Et tu peux même le recréer EN MIEUX. » 😊 So, let’s go !]


« Je ne vais jamais y arriver. »

« Ça n’a pas fonctionné jusqu’à maintenant, donc pourquoi ça marcherait ? »

« Je n’ai pas le niveau. »

« Toute façon, je n’y connais rien. »

« Tout le monde réussit sauf moi. »

« Je suis un(e) raté(e). »

Crois-tu encore à ces mensonges ? Qui t’a dit qu’il fallait tout réussir du premier coup ? Ah oui… celui qui cherche à être bien vu. Celui qui a peur d’échouer. Et aussi celui qui n’est pas très copain avec l’effort.


À quoi bon échouer ?

Alors, peut-être que tu te demandes à quoi ça sert de commencer quelque chose si c’est pour le rater. Si c’est pour que ce ne soit pas nickel-chrome. Moi aussi, je me disais que ça ne servait à rien et qu’il valait mieux que tout soit « parfait » dès le départ, sinon ça ne vaut pas le coup. Alors, je choisis la facilité, ce dans quoi j’ai plus de chances de réussir, même si en fin de compte, je ne développe pas de nouvelles aptitudes. [Fainéantise, je te vois !]

Cela fonctionne jusqu’au jour où l’on se rend compte que ce que l’on veut vraiment se trouve au-delà de ce que l’on trouve facile. Mince alors…  Je me lance donc malgré tout. Fougueuse. Et PAF ! (Ça fait pas des Chocapic mais ça pique ! – Blague de niveau -1) Un échec dans la face ! Douloureux quand on n’y est pas habitué. Les phrases du début commencent à venir se promener dans ta tête. Et là, tu as le choix entre repartir défaitiste et te dire « Attends… qu’est-ce que je veux en réalité ? C’est quoi mon but dans l’histoire ? » Réussir ou ne pas trop chambouler mon petit égo ? Parce que tu comprends, le pauvre chou ne veut pas passer pour un raté ! Non non non ! Il préfère de loin rester dans sa petite voie balisée quitte à se plaindre pendant sa vie entière du fait qu’il n’ait pas pu accomplir ses rêves. Alors, quel est ton but ? Que veux-tu, au juste ? Et si c’est ce que tu veux, es-tu prêt(e) à faire tout ce qu’il faut pour ? Oui ? T’en es sûr(e) ?


OK, dans ce cas je vais te dire ce qui va se passer.

Je vais réessayer, ce sera encore un raté ; je vais tenter autre chose, ce sera toujours compliqué. Ces étapes vont se répéter entre 3 et 50 fois, et encore, c’est même peu… Je vais enclencher le mode « solution de la dernière chance », ça passera pour cette fois ; je vais tout reprendre depuis le début et je me retrouverai avec tant d’essais qui n’ont pas fonctionné que je serai beaucoup plus proche d’éventuelles solutions.

En somme, étais-je en train d’échouer tel un bateau s’enfonçant progressivement dans les eaux profondes ? Non ! J’étais simplement en phase de test, c’est-à-dire en phase d’essai-erreur et de recherche de solutions. Demande à ceux qui ont inventé l’ampoule électrique, l’avion ou le téléphone : ils te le diront mieux que moi.


Exercice à faire : Qu’est-ce que la peur d’échouer t’empêche de commencer ? Dans quoi n’oses-tu pas te lancer ? Quel(s) projet(s) as-tu laissé tomber parce que tu ne te sentais pas assez légitime ? Est-ce que cela compte vraiment pour toi ? Si c’est le cas, tu sais ce qu’il te reste à faire.

Commence ! Commence au niveau où tu es et avec ce que tu as.

With LauuV’…

PS : Heureusement que mon navigateur a planté parce que cet article est bien meilleur que le premier. Mais pour ne pas le réécrire une fois de plus, je me dépêche de le publier. 😊 Bonne journée !


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