C’est quoi cette peur ?
Aujourd’hui, je souhaiterais parler d’un sujet qui me tient particulièrement à cœur : il s’agit de la peur de l’échec. Vous savez, c’est une peur qui nous pousse à rechercher constamment la perfection et à se focaliser sur la moindre erreur. Cette peur se fiche éperdument que 7/10ème du chemin ait été accompli avec succès pour ne regarder que les 3/10ème manquants. Cette peur ne se satisfait pas d’un travail excellent parce qu’elle voudrait qu’il soit parfait. Cette peur dramatise l’erreur et perçoit l’échec comme la pire abomination qui soit.
Et si l’on chassait la peur en s’y confrontant ?
Seulement voilà, j’ai compris que le meilleur moyen d’affronter sa peur était de se confronter à l’objet même de cette peur. Comment réagis-tu dans une situation où tu penses avoir fait de ton mieux et où tu échoues misérablement, une ou plusieurs fois ? Cela fait mal à l’égo, je l’avoue. On se sent tellement pitoyable. On aimerait rester là à se lamenter sur son sort sauf que… attendez… suis-je parvenue au terme de ma vie ? Est-ce réellement la fin du monde ? NON. C’est seulement la fin d’un monde. Un monde où mon égo-roi s’imaginait pouvoir atteindre la perfection. Pourquoi donc ? Certainement par satisfaction égoïste, pour le plaisir de se savoir meilleur que d’autres. Peut-être une manière de gagner en confiance en soi. Or, il vaut mieux chercher à être excellent plutôt qu’à être parfait.
De la nécessité de l’erreur.
Le jour où j’ai dit à mon orgueil d’aller mourir plus loin, j’ai compris que ma valeur ne dépendait aucunement de celle des autres. Le seul fait que nous soyons uniques nous donne déjà une valeur exceptionnelle. Alors, pourquoi chercher à se comparer ? Que vaut un tel classement ? On existe pour être SOI ; pas pour être une pâle copie de LUI ou d’ELLE. (Cf. publication sur La Jalousie)
J’ai aussi compris que mes erreurs font partie intégrante de ce que je suis.
Il fallait que j’échoue pour décider de tester de nouvelles stratégies qui se sont avérées plus efficaces.
Il fallait que j’échoue pour comprendre ces choses qui m’auraient paru dérisoires si je n’en avais fait l’expérience.
Il fallait que j’échoue pour que je me rende compte que j’étais capable de vivre en dehors de ma zone de confort. (Je n’ai pas dit survivre, j’ai dit vivre.)
Il fallait que j’échoue pour que je puisse savourer la douceur de la réussite.
Il fallait que j’échoue pour que je sois en mesure d’empêcher d’autres personnes de faire les mêmes erreurs que moi.
Il fallait que j’échoue pour que je me sorte de cette peur et que je puisse aider d’autres à suivre ce même chemin.
Et je continuerai à échouer tant qu’il y aura des connaissances à acquérir.
Exercice à faire : Observez votre vie et pensez à ce que vous considérez comme des échecs. Quelles leçons en avez-vous tirées ? En quoi ces événements ont-ils fait de vous quelqu’un de différent ? De meilleur que celui ou celle que vous étiez auparavant ? Sur quel plan avez-vous gagné en expérience ? Le pire n’est pas de se tromper, mais de se culpabiliser à cause de ses erreurs.
D’ailleurs, qui a dit que c’était une erreur ? C’est un apprentissage.
Avançons Mes Amis.
With LauuV’…