Honte et culpabilité

Vous savez quoi, je trouve que la honte et la culpabilité font partie des pires émotions qui existent dès l’instant où elles demeurent. Si elles peuvent être bénéfiques quand elles visent à protéger du danger ou à favoriser une remise en question, je n’y vois plus d’intérêt quand elles bloquent l’Être dans des situations qui ne mettent en péril, ni lui, ni autrui.

Qu’est-ce que la honte ?

J’ai trouvé cette définition de la honte très pertinente donc je la copie ici : « La honte est composée d’une réaction d’humiliation devant le jugement de l’autre et du jugement négatif qu’on porte soi-même sur cet aspect. Elle permet de constater que nous n’assumons pas ce qui nous fait honte. Elle permet aussi d’identifier le jugement que nous portons nous-mêmes sur le sujet. (C’est justement ce jugement qui rend difficile de l’assumer). Enfin, elle nous informe de l’importance des personnes devant lesquelles nous vivons cette honte. » (Michelle Larivey)

Je retiens tout de même une chose primordiale : avoir honte, c’est porter un jugement sur une partie de soi que l’on n’assume pas. C’est être à la fois la victime et le bourreau. C’est s’auto-flageller.


Qu’est-ce que la culpabilité ?

Quant à la culpabilité, il s’agit d’une « émotion causée par la transgression d’une norme morale. Elle entraîne des remords, la volonté de réparer sa faute ». (On a bien dit volonté, donc pour l’instant, rien n’est fait.) Demeurer dans la culpabilité est extrêmement nocif car on est alors dans une phase d’inaction, retenus par notre passé, en train de ressasser de mauvais choix qui ne pourront être effacés. Sortir de la culpabilité, c’est reprendre sa responsabilité en main. C’est reconnaître qu’on avait le pouvoir de choisir et qu’on a encore cette possibilité. C’est se rendre compte que même nos mauvais choix n’affectent pas notre Nature profonde. C’est garder à l’esprit qu’on n’est pas infaillible et qu’il n’y a pas lieu de juger les autres. L’ex-culpabilité, c’est comme une vieille cicatrice qui raconte « Je suis tombé(e) et je suis guéri(e) ».

Alors, si tu as encore un doute, permets-moi de te faire savoir que les clefs de ta Honte sont juste entre tes mains. Tu peux ouvrir la porte et la laisser s’en aller. Et si la culpabilité vient frapper à son tour en te parlant à l’imparfait avec des « tu faisais, tu étais… », réponds-lui au présent « Tu as bien dit que j’étais…, mais désormais JE SUIS. »

With LauuV’…

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