L’équilibre entre la valeur et le prix.

prix valeur
Au sujet de l’argent…

Le manque de transparence avec l’argent est fatal. C’est une énergie qui a besoin de clarté. Il n’y a là rien de malsain lorsque tout est mis en lumière.

Je refuse de voir l’argent comme une tare ou quelque chose de sale. Je refuse d’adopter l’état d’esprit qui voudrait que l’on se contente toujours du strict minimum, du bas de gamme, du premier prix au détriment de notre valeur.

Je veux que l’on s’aime assez pour reconsidérer la valeur que l’on apporte aux autres. Au risque de paraître vache, il ne s’agit pas d’attirer le tout-public tel l’hypermarché du coin. Il s’agit plutôt d’attirer des gens conscients de la valeur de notre travail et prêts à y mettre le prix.

L’équilibre entre prix et valeur

On parle généralement d’imposture quand il y a un décalage entre la valeur apportée par la personne, l’objet, le service et la quantité d’argent remise en échange.

Imaginons que vous alliez chez le coiffeur et qu’il vous propose un soin à 50 € et un autre à 130 €. Pour ce dernier prix, il est certain que l’on s’attendra à avoir une prestation de meilleure qualité, plus longue ou en tout cas, nous apportant bien plus de valeur que le premier soin. Le prix est proportionnel à la valeur apportée au client mais pas que…


Le prix dépend aussi de la valeur que le prestataire s’accorde à lui-même et qu’on lui accorde par effet-miroir.

Prenons un vêtement de créateur, fait-main, pièce unique. Selon qu’il soit vendu par une jeune créatrice inconnue ou par un créateur célèbre dans le milieu, le prix passera du simple au triple (et encore…) alors que le vêtement restera le même. Pourquoi ? Le deuxième créateur, de par sa notoriété, s’accorde une valeur plus importante que la première créatrice et cela influe sur les prix.


Le bijou en toc et le bijou en or

Elle est mauvaise, cette logique qui pousse beaucoup de personnes à appliquer des prix bas à leurs créations/services alors que ce qu’elles proposent possède une plus grande valeur. C’est une logique de sous-estimation. C’est la même logique qu’on applique quand on se dit qu’on veut plaire à tout le monde.  C’est l’histoire du bijou en toc et du bijou en or. Vous voulez que je vous la raconte ? OK, c’est parti.

Je suis un bijou en toc. N’importe qui peut m’acheter car deux euros, c’est donné. Je suis un bijou d’été. On me rencontre début juillet.  À toutes les occasions, on peut me porter. Restaurant, plage, soirée, je suis toujours utilisé. Mais quand vient la fin de l’été, je finis par me casser. Je suis jeté et sur-le-champ remplacé.  Saleté de vie, pas vrai ?

Je suis un bijou en or. Je mérite un premier salaire. On a économisé pour m’avoir car on trouve que je coûte cher. Mais « je le vaux bien. » Je suis symbolique. Quand on me regarde, on sait pourquoi je suis là. On voit à travers moi une réussite, un amour, un héritage familial. Je sais que je suis à ma place. On me gardera une vie entière ou on me transmettra à une personne de valeur.  Peut-être qu’on me fondra et que je deviendrai autre mais je resterai estimé et aimé pour ce que je suis.


Ceci n’est pas de la prétention. C’est une prise de conscience.

Prix et valeur sont bien plus liés que ce que l’on croit.

N’ayons pas peur d’avoir de la valeur.

With LauuV’…


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